Moment de détente [William + autre](terminé)

Le moment ou la plage était la plus magnifique était bien le soir, à la nuit tombée. Pour une fois, Léna voulait bien y faire un saut et pourquoi pas s’y baigner par la même occasion. S’amusant sur le chemin, Léna décida de prendre un petit bâton et comme une gamine, le laisser glisser le long des barrières. Lorsqu’elle arriva devant cette immensité qu’elle adorait tant, elle retira ses chaussures et laissa ses pieds entrer en contacte avec le sable froid. Se dirigeant vers la mer, elle ne put faire que de même, laissant cette eau venir caresser ses pieds. L’eau était bonne et Léna ne voulait rater cela pour rien au monde. Reculant légèrement pour que ses vêtements ne soit pas recouvert par la marrée montante, elle alla assez loin commençant à se déshabiller. Elle y laissa toutes ses affaires, toutes, sauf ses sous-vêtements. Bien évidemment, elle croyait être seule, surtout que la plage, en pleine nuit, cela pouvait plutôt faire peur, surtout lorsqu’on n'a pas l’habitude.

Se dirigeant vers l’eau, elle avança doucement, commençant à nager. L’eau venait maintenant caresser son corps et le soulever légèrement. La mer était calme et sereine, c’était vraiment agréable d’y nager. Pour une fois, elle pouvait se détendre et le seul endroit ou elle se sentait aussi bien n’était autre que les bras de William. Mais bon, il fallait qu’elle accepte son choix et décida d’être un coup d’un soir. Enfin, de plusieurs soirs s’il le désirait mais pas que. S’il venait la voir tous les soirs justes pour cela, elle n’accepterait pas. Mais fallait se faire une raison, jamais il ne voudrait réellement d’elle ou plutôt, s’attacher à elle, même si c’était fait. Se relevant, elle sortit de l’eau et se dirigea vers ses vêtements, une jupe et un haut simple, toujours noir.

Je sortis de l'Université, et décida d'aller m'acheter un sandwich. Je marchais en direction d'une supérettes ouvertes jusqu'à tard le soir. Celle ci se trouvait juste en face de la plage, alors je voulais aller le manger la bas. Je paya donc, et emporta mon repas. Je passa par le chemin de sable, et alla m'assoir...
Je remarqua des vêtements un peu plus loin. Et en regardant mieux une fille sortir de l'eau. Je me releva, et marcha en sa direction. Je me faisais discret quand je vis que c'était Léna. Je m'approcha derrière elle, et la pris par surprise, passant mes bras sur son ventre.

- Alors comme ça on se baigne sans moi ?

Continuant d’avancer, Léna s’arrêta près de ses vêtements lorsqu’elle sentit des bras la prendre par la taille. C’est en entendant la voix de William qu’elle de-stressa un bon coup et posa ses mains sur les siennes. Le regardant dans les yeux, son dos toujours collé à son torse, elle lui fit un doux sourire avant de l’embrasser.

- L’eau est bonne, tu devrais en profiter… Je suis juste venue me reposer mais si tu veux, je t’accompagne ? Sauf si la mer te fait peur le soir ? Attention, on n’y vois rien, fait gaffe à ce qui pourrait se passer…

Lui souriant de plus belle, elle l’embrassa à nouveau, se tournant en même temps pour coller son corps encore humide contre le sien.

- Je t’ai mouillé je crois…

Je lui fis peur je croit. Elle me regarda et m'embrassa. Je lui rendis son baiser. Elle se tourna complètement, me mouillant encore plus. Je me décolla d'elle, et retira mon tee - shirt, puis mes converses. Je fis de même avec mon pantalon, ne gardant que mon caleçon sur moi. Puis j'allais en direction de l'eau salée. J'entrais d'abord les pieds, puis tout mon corps. Je mis la tête sous l'eau, remonta, et la secoua. Je me tourna du côté de Léna.

- A se qui pourrais ce passer ? Si je suis tout seul, sa risque pas.

Je lui fis signe de me rejoindre si le cœur lui en disait. Je partis un peu plus loin, la où je n'avais pas pieds.

Le regardant se dévêtir, Léna n’en loupant pas une miette. Comment résister à un corps pareil, c’était toujours un supplice. Enfin bref, le regardant plonger dans l’eau, elle se demanda si elle ferait bien de le rejoindre. Il faut avouer que la mer, le soir et eux deux, sa donnait une ambiance plus que romantique et assez sensuelle. Enfin bref, le regardant dans un premier temps, elle s’avança ensuite pour aller dans l’eau. Il venait de lui faire signe de venir et comment lui dire non, c’était impossible. Laissant son corps entrer dans l’eau petit à petit, elle ne lâcha pas William du regard, puis, n’ayant plus pieds, elle commença à nager dans sa direction.

- Je te préviens… Je ne suis pas une très bonne nageuse… Alors, dit-moi… Qu’as-tu fais hier soir, après être partit ? Pour ma part, j’ai du m’occuper de Jazon, il avait trop bu en m’attendant… Et j’ai eu le droit à un coup de poing de la part du jeune homme qu’il avait bousculé… Mais ne t’en fait pas, je n’ai rien et lui encore moins, à par un mal de tête.

Ne sachant que faire, elle continua à nager, passant sa tête sous l’eau pour la ressortir. Le regardant dans les yeux, elle s’arrêta près de lui, nageant tel un requin tout autour.

Elle entra dans l'eau. Celle ci recouvrait son corps à chaque pas...
Je lui souris. Elle commença à nager un ma direction tel en poisson dans l'eau.
Je tandis la main, et ramena Léna près de mon corps qui je l'avoue en voulais plus. Je la prise dans mes bras.
Je pencha la tête pour pouvoir l'embrasser dans le coup. je faisais glisser mes lèvres sur son coup, ainsi que ma langue de temps en temps. Puis je m'approcha de son oreille et lui murmura.

- J'espère bien qu'il ne ta pas trop fait mal... Maintenant que je sais que tu peut te débrouiller...

Puis je redescendis à son coup, continuant mon baiser.

Se retrouvant dans ses bras, elle comprit ce qu’il cherchait et elle aussi en avait terriblement envie. Le laissant l’embrasser son cou, Léna resserra ses mains sur son dos, il connaissait son point faible, c’était de la triche. Elle ne pouvait résister à son baiser si sensuelle et tellement doux. La langue venait pimenter la chose, augmentant la chaleur de son corps. Son souffle venait glisser contre sa peau, tendit qu’il murmurait à son oreille. Voulant lui répondre, elle se mordit la lèvre inférieure sous la pression à laquelle il la soumettait. Essayant de se concentrer, elle lui murmura à son tour d’une voix terriblement sensuelle :

- Je peux me débrouiller mais… il y a bien une chose que je ne contrôle pas… Et si tu continus, tu va rapidement savoir ce que c’est… Si je te donne ce que tu veux, tu partiras ensuite ?

Elle aussi le désirait plus que tout, c’était horrible à quel point il pouvait lui faire un tel effet. Mais ce qu’elle voulait surtout c’est qu’il reste avec elle, qu’il reste tout contre son corps. Sachant ce qu’il attendait, Léna commença à nager plus près du rebord. Elle attendit de voir ou elle avait pied et surtout, là où l’eau arrivait à hauteur de son cou. Elle avait ramené William avec elle et passant ses mains sous l’eau, elle s’approcha de lui. Passant ses jambes autour de sa taille, elle releva sa main de l’eau, montrant le bas de son sous-vêtement.

- Je suis tout à toi…

Son corps se réchauffait, tout comme le miens.
Je ne voulais pas que ça se passe comme ça, pas chaque soirs. Elle se retira, l'emmenant plus près du bord. Juste la tête de Léna dépassait. Moi, l'eau m'arrivait juste au dessus de mon torse, et en dessous de mon menton. Elle passa ses mains sur mon corps, et ses jambes autour de ma taille. Je me rapprocha d'elle. J'avais tellement envie d'elle, et d'un autre côté, si elle savait se que j'avais fait hier soir après être rentré...
Je secoua la tête, chassant ses idées perturbatrices. Je ne craquerais pas, pas cette fois, et pourtant, elle est bien avec moi, sa peau contre la mienne. Comment dire non... Quand elle me parlait, j'avais du mal à me contrôler.

- Je partirais, surement... Qui sais ?

Je la regarda, et déposa mes lèvres sur son épaule juste à côté de ma tête...

- Tu n'es pas à moi...

Puis je continuais à l'embrasser, revenant à ses lèvres si douces.

Léna sentit qu’il ne voulait pas réellement que cela se passe chaque soir, tout comme elle. Ce qu’elle voulait c’était être avec lui mais il semblait perturbé. Le regardant dans les yeux, ne comprenant pas ce qui ce passait, elle l’entendit lui confirmer qu’il partirait certainement. Le laissant poser ses lèvres sur son épaule, elle resserra l’étreinte entre eux. Il avait tord, elle était réellement à lui, même si elle ne voulait pas. Son cœur ne pouvait que l’envoyer vers lui car dans les bras des autres hommes, elle ne se sentait pas aussi bien que dans les siens. Sentant ses lèvres revenir aux siennes, elle prolongea le baiser, reculant son corps pour se rhabiller. De toute manière, elle se serait forcée si elle l’aurait fait, pour lui, alors, autant ne rien faire.

- Si tu pars alors je ne ferais rien… Pourquoi tu ne m’as pas répondu… Qu’as-tu fais après être partit ? Si tu es aller voir une autre fille, dit-le moi… De toute façon je ne suis que le coup d’un soir non ?…

Elle essayait de ne pas craquer en disant cela car cela lui arrachait le cœur. Elle avait un pincement à chaque fois qu’elle disait cela. Mais elle l’acceptait.

Elle se retira, sortis de l'eau...
J'en fis de même. Les gouttes d'eaux perlaient sur mon corps. Je marchais sur le sable qui était froid.
Je regarda Léna, la prise dans mes bras en la plaqua par terre. Le sable amortis notre chute. J'étais sur elle, mes jambes aux extrémités de ses hanches. Mes mains aux côtés de sa tête. Je me baissa et l'embrassa langoureusement.

- Oui, tu es le coup d'un soir, tu veut vraiment une explication pour hier soir ? Vois - tu, je me suis écrouler sur mon lit, et une fille est venu frapper à ma porte et tu connaît certainement la suite.

Je m'écroula à côté d'elle.

Ne sachant pas ce qui venait de se passer, Léna sentit uniquement son corps s’allonger sur le sable, plaquer par le corps de William. Elle venait d’avoir assez peur car ce geste lui avait rappelé la boîte. Essayant de ne pas y penser, elle ferma les yeux et sentit les lèvres de William se poser sur les siennes pour lui offrir un baiser des plus langoureux. Elle voulait une explication et s’en voulait de lui avoir demandé. Elle avait l’impression qu’elle ne lui avait pas suffit, comme si elle n’avait pas comblé ce qu’il désirait. Enfin bref, il fallait s’y attendre de toute manière et sentant son corps s’écrouler sur le côté, elle monta sur lui, à califourchon.

- Donc je ne t’ai pas suffit ? … Tu n’étais pas comblé en partant si tu as eu besoin des caresses d’une autre fille… En tous cas, si cela n’aurait pas été ce soir là, tu l’aurais eut pour une autre soirée… Sinon… demain midi j’ai un rendez-vous… Donc je ne serais pas là pour toi le soir certainement…

Se retirant de sur lui, elle ne chercha même pas à l’embrasser, elle regarda tout simplement la mer. Marchant un petit peu, elle s’installa près de ses vêtements et ceux de William. Demain elle avait un rendez-vous avec ses parents et pas de gaîté de cœur. Elle savait de quoi cela allait parler. Mais de la manière dont elle avait présenté cela à William faisait penser à un rencard avec un homme qui allait s’éterniser jusqu’au soir.

Après, ce fut elle qui vint sur moi. Je n'avais qu'une envie, lui retirer le peu de vêtements qu'elle avait sur elle.
Je n'osais pas lui dire qu'elle avait était ma meilleure fois dans toute ma vie. Bien sur qu'elle m'avais suffit, la n'est pas le problème. J'avais juste envie de l'oublier.

- Si, bien sur que si... Je voulais juste me dire que c'était bien un coup d'un soir, et pas quelque chose de sérieux, je voulais me prouver à moi même que toute cette histoire n'avait rien changé...

Elle avait en rendez - vous... Je n'avais pas le droit de m'en mêler. Elle s'assis près de nos vêtements. Je me leva, et alla la rejoindre. J'avais tellement envie de la garder pour moi. être le seul homme à lui apporter le plaisir qu'elle souhaitait. Je m'assis derrière elle, passant mes bras sur son ventre, la serrant contre moi.

Restant sagement dans son coin, elle l’entendit lui avouer qu’il voulait juste se rassurer. Il n’était vraiment pas logique car s’il avait besoin de se prouver que c’était un coup d’un soir, il aurait couché avec elle certes, mais n’aurait pas réfléchit à cela. Elle comprenait petit à petit qu’il tenait à elle et lorsqu’il se plaça derrière elle pour l’enlacer et la garder dans ses bras, elle comprit de suite. Il c’était fait une promesse l’empêchant de rester avec une seule fille et elle ne comprenait pas pourquoi. Restant dans ses bras, elle posa sa tête contre celle de William, ne bougeant plus, restant ainsi face à la mer. Une question lui trotta tout de même dans la tête.

- William… Je voulais savoir… Pourquoi tu as fait une telle promesse il y a environ cinq ans ? Une fille t’a blessé ou il s’est passé quelque chose ? J’aimerais savoir…

Restant toujours aussi silencieuse, aussi douce et sensuelle à la fois, Léna resta simplement dans ses bras, caressant de son pouce l’avant bras de William.

Elle posa sa tête contre la mienne... Je lui caressais le ventre. Elle me tentait, involontairement, mais elle me laissais le plaisir d'attendre, attendre quoi ? Je n'en savais rien, quelque chose... J'avais envie de plus. Mais elle me posa une question qui me mis mal alaise. Personne encore ne m'avais poser cette question. J'étais seul à connaître la réponse, et je n'avais pas envie de la partager. Depuis mes treize ans je me promettais de ne jamais aller plus loin. Je retira mes bras, et me leva. Je pris mon tee-shirt, et commença à ma rhabiller.

- Tu ne peut pas comprendre, depuis mes treize petites années je couches avec des filles sans me préoccuper du lendemain. Je ne veut pas en parler, j'ai toujours gardé ça pour moi, et ce n'est pas aujourd'hui que ça changera.

Une fois habiller, je repris mon petit sachet plastique où se trouvait mon sandwich, et partis en direction de l'Université.

- Si c'est pour me parler de ça, je préfère encore partir. A oui, et passe une bonne soirée demain.

Je lui fis un grand sourir sur ma dernière phrase. Puis je me retourna, enlevant se sourire moqueur de mes lèvres.

Après sa question, elle sentit les mains de William partir ne comprenant rien. Et il commença à lui expliquer qu’il n’avait rien à lui dire, qu’elle ne comprendrait pas de toute manière. Comment comprendre s’il ne lui expliquait pas ? Le voyant se rhabiller, Léna sentit comme un pincement bien plus fort. Elle venait de l’éloigner d’elle et allait certainement l’être jusqu’à la fin de sa vie à lui et la sienne. Se relevant, elle attrapa ses vêtements et se rhabilla le plus rapidement possible, prenant ses chaussures dans les mains. Elle voulait lui expliquer à son tour mais William continuait à partir. Commençant à se tourner vers lui, elle lui cria :

- Tu es vraiment un abrutit ! Demain j’ai rendez-vous avec mes parents ! Tu sais pourquoi ? ! Il veule me marier de force à un homme que je déteste et qui n’aura aucun mal à me soumettre à lui… Un vieux qui se permettra de poser ses mains sur moi et le pire c’est que je ne pourrais rien faire ! Alors je t’en pris, si tu n’en as rien à faire de moi, reste renfermé ! Tous ce que je voulais c’était une bonne raison pour fuir de chez-moi plutôt que de me marier… Mais tu ne me donne rien…

Passant ses mains sur son visage, elle lui tourna le dos, commençant à partir bien plus vite que d’habitude. Elle avait peur et se sentait si mal. Rien qu’à l’idée qu’un autre que lui puisse la toucher, cela la dégoûtait.

Je sentis qu'elle me courrait légèrement après. Et elle commença à me crier dessus. " me marier de force à un homme "... A ses paroles, je me stoppa. Je me retourna, et elle partait en courant. Je courrus le plus vite possible en sa direction, et lui cria.

- Et moi je n'est rien a t'offrir ! Je ne peut rien te donner... Tu savait très bien après notre première nuit ensembles qu'il ne se passerait plus rien après... Ou seulement des petites choses sans intérêts... Tu peut partir si tu veut je m'en fou...

A se moment la, je la prise par le bras, ne sachant pas quoi faire. Tout ça n'avait aucun sens, je lui disais de partir, mais je la retenais. Je la tira vers moi. Plongea mon regard dans le siens, ne sachant pas quoi dire... Puis, me rendant compte de se que j'avais fait, je la lacha brusquement.

- Excuse moi.

Et je me retourna, en partant. Je marchais vite. Je ne voulais plus la revoir, enfin c'est ce que je disais, mais est ce que c'était ce que je voulais faire ?

Commençant à partir, elle l’entendit lui balancer bien autre chose que ce qu’elle attendait. Lui brisant d’avantage le cœur, Léna continua à courir de plus bel mais William l’attrapa par le bras, faisant tout le contraire de ce qu’il lui disait. Elle ne comprenait plus rien, il l’embrouillait totalement. Elle ne comprenait plus rien et ses yeux montraient bien la tristesse qu’elle éprouvait. Ils étaient humides et totalement sans espoir. Léna attendit de voir ce qu’il ferait mais comme toujours, il préféra s’éloigner. Il la lâcha brusquement et s’excusant, lui tourna le dos pour partir à son tour assez rapidement. Baissant la tête, elle laissa ses larmes perler sur sa joue avant de tomber dans le sable. La chute faisait penser à celle qui attendait Léna. Parlant à elle-même, elle ne fit pas attention si cela était audible ou non, mais dans le silence de la plage, certainement qu’il avait entendu.

- Pourquoi tu te mens… Si c’était réellement vrai, tu ne réagirais pas comme cela… Adieux…

Commençant à partir, Léna ne cessait de passer ses mains à son visage. Enfilant ses chaussures, elle trébucha et tomba dans le sable, laissant son corps abandonné. William avait beau partir, elle venait de tomber dans le sable et restait là, continuant de pleurer, serrant les grains entre ses mains. Elle n’avait pas la force de rentrer et préféra attendre le soleil plutôt que de tomber dans les bras de cet homme. Restant allongé sur le sable, elle s'endormit sans réellement savoir pourquoi.

Elle s'éccroula part terre, et me dit de ne pas me mentir. Serai ce la vérité ? Je n'avais plus les idées très claires. En tout cas, elle resta allonger sur le sable, sans aucuns signes de vie. Je décida d'aller la voir. Je m'agenouilla dans le sable, juste à côté du corps étendu par terre, celui de Léna. Je posa mon oreille sur sa poitrine, elle respirait. Je m'en doutais, mais il vaut mieux être sur. Elle dormait... Je ne pouvais pas la laisser la, si le soleil se lève et qu'elle dort toujours, elle ne vivra pas longtemps. Je la porta une énième fois, mais je ne l'amena pas à sa planque, mais à l'Université ans ma chambre. Une fois arriver, je la déposa sur mon lit, lui enlevant ses vêtements mouillés, et lui passa une de mes grand tee-shirt. Elle dormait toujours. je tira la couverture sur elle, et alla me changer aussi. Je m'installa sur la fauteuil, en sortant du petit placard une couverture. Avant de m'endormir, je pris le temps de fermer les rideaux, et la porte. Puis, je m'endormis à mon tour.

Complètement endormit Léna n’avait rien sentit. Elle avait passé plusieurs jours sans dormir pour pouvoir voir William et elle venait de s’effondrer maintenant. Se réveillant, elle regarda l’heure, il était 7h. Regardant l’endroit ou elle était, ce n’était pas sa cage. Paniquant légèrement dans ce lit, ce demandant s’il ne c’était pas passé quelque chose, elle vit William sur le fauteuil. Touchant son corps, elle vit également qu’elle n’avait pas ses vêtements mais un tee-shirt, certainement à William. Se levant du lit, elle essaya de trouver ses vêtements mais impossibles. Elle était gênée d’être dans sa chambre mais maintenant, c’était trop tard pour sortir. En plus, elle ne pouvait réellement pas sortir de la chambre car si on la voyait… Quoi que, ils penseront tous qu’il s’agissait d’une fille en plus dans son lit et puis c’est tout. Mais sans ses vêtements, elle ne pouvait pas sortir. Regardant William et se souvenant de l’heure, elle s’agenouilla près de lui et le regarda dans un premier temps. Il était vraiment adorable. Délicatement, passant sa main sur sa joue, elle lui murmura délicatement et sensuellement :

- William… William… Il faut se réveiller… William… Les cours vont bientôt commencer, il faut se réveiller…

Le regardant, elle continua, tout en espérant qu’il se réveillerait. Involontairement, il venait de lui donner la preuve et une raison de rester dans ce monde, au lieu de servir un homme qu’elle n’aimait pas.

Une voix féminine m'appela, j'ouvris les yeux doucement, et vis Léna. Je la regarda.

- Pff... Tu aurais du continuer à dormir, je vais pas en cours moi aujourd'hui.

Je n'étais vraiment pas bien réveillé. Je me leva, laissant la grosse couette derrière moi. Puis je m'écroula sur mon lit une place. Je m'enfouis dans la couverture, et referma les yeux. Toujours dans le noir.

- Si tu veut, tu peut venir me rejoindre, sinon, dans le placard, j'ai des tonnes de bouquins... J'en ai plusieurs sur la sciences fiction et après je sais plus, mais vas - y fouille. Ne t'étonne pas de voir des trucs, c'est pas grave.

Par trucs j'entendais préservatifs surtout. Je ne dormais pas, j'avais juste un peu de mal à me lever.

Léna ne s’attendait pas à une réaction aussi désagréable de sa part. A croire que de voir sa tête avait été un cauchemar. Pourtant, elle ne se maquillait pas alors, de jour ou de nuit, c’était la même. Le laissant se lever, Léna se mit dans un coin au départ, baissant la tête en réfléchissant, lorsqu’il lui proposa de venir si elle voulait. Elle n’avait que son tee-shirt, rien d’autre en dessous alors, elle se demandait si elle faisait bien. Pliant la couverture qu’il avait mit en boule, Léna s’approcha de lui, levant la couverture pour se blottir dans ses bras. Elle était dos à lui et avait poussé ses cheveux pour ne pas le gêner. Elle sentant son visage contre sa tête et tout son corps longeant le sien. C’était si agréable d’être allongé avec lui mais elle pensait que pas pour lui. Ne disant rien, elle préféra fermer les yeux.

Finalement, elle vint à mes côtés...
Elle se glissa à son tour dans la couette, avec moi. Elle me tournait la dos.
Je m'approcha d'elle, collant mon corps contre le sien. J'étais si bien.
J'avais toujours les yeux fermés. Personnes ne parlaient. Nous étions dans un
silence paisible. Je sentais sa respiration. Je déposa un léger baiser sur son coup.

Au contacte de ses lèvres contre son cou, Léna ferma les yeux, caressant délicatement la main de William qu’elle venait de faire glisser sur son ventre. Il était si distant avec elle et pourtant, si proche à la fin. Elle ne demandait rien d’autre que de rester dans ses bras, de peur qu’il parte encore comme la dernière fois. Un léger frisson vint tout de même la parcourir, un frisson de froid. Se blottissant un peu plus contre lui, elle continua à caressant tendrement sa main, ne disant toujours rien. Ce silence était si paisible, il n’y avait rien d’autre à faire que de dormir ou bien de rester ainsi jusqu’à la fin de la journée.

Léna pris ma main, la caressant tendrement... C'était agréable.
Une frisson la parcourus, je me rapprocha plus d'elle, et remonta la couette. Je me sentais bien. J'espérais de tout coeur que elle aussi... J'avais toujours autant envie d'elle. Je continua à caresser son coup avec mes lèvres et ma langue. Ma main qui était sur son ventre la rapprocha de moi.
Je la tourna vers moi, faisant face à son visage. Je la regarda, et l'embrassa sur les lèvres cette fois ci.

Sentant ses lèvres venir la caresser dans le cou et sa langue augmentant le désir, Léna se sentit si bien. Elle commençait à avoir envie de lui mais elle voulait également lui résister. C’était si dure d’être avec lui sans réellement l’avoir et pourtant, elle voulait bien se contenter de cela si elle était la plus importante pour lui. L’espace se resserrait entre leur corps et voulant la tourner, elle l’aida pour le regarder dans les yeux. Venant l’embrasser, Léna prolongea le baiser, ne pouvait lui résister. C’était impossible pour elle, elle lui appartenait réellement, rien qu’à lui. C’était la seule personne qui pouvait la toucher, elle n’en voulait pas d’une autre. L’exclusivité était pour lui mais elle avait si peur de ses parents. Ne voulant rien gâcher, elle continua de l’embrasser, glissant sa langue pour câliner la sienne. Ses mains venaient se poser sur sa joue et l’autre derrière sa tête pour faufiler ses doigts dans sa chevelure.

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