Rencontre avec une Harley

Triturant la fermeture éclair de mon sac en bandoulière, mon bras était tiré par la laisse que Patrouille tendait en essayant de courir. Je riais aux éclats en tentant de le retenir. Il me mena droit à la forêt, et nous nous mîmes à courir entre les arbres.

- Patrouille ! lui cria-je, ralentis, bon sang!

Pour une fois, le chien n'obéit pas. Alors je stoppai complètement, et il y fut forcé. J4avançais vers lui et m'accroupis. Il tenta de me lécher le visage, et je le repoussais en riant. Je détachais sa laisse, et il s'élança.
M'essuyant les joues, je levais la tête vers le soleil rougeoyant, et mon regard se posa sur un éclair brillant. Fronçant les sourcils, j'avançais vers la lueur.
Une Harley Davidson était posée contre un arbre, et je posai une main à plat contre la selle.

Comme la plupart de mes nuits, j'étais dans la foret. la ville remplie d'humains c'était trop pour moi. Assise sur une souche d'arbre, je me mit à humer l'air, sentant l'odeur d'un chien. Je tendis l'oreille et entendit la voix d'une jeune fille. Je me levais, regardant dans la direction dont mon ouïe exacerber m'avais indiquer la fille. Je la vit arriver, fixant mon harley et passer la main sur la selle. Je cachait un flingue dans ma santiag, ramenant mon pantalon en cuir par dessus, laissant la veste en jean sur la souche et restant avec mon espèce de soutien gorge dans les bretelle n'était rien d'autre que des chaines. Je passais ma main dans mes longs cheveux, ma peau mate ressortant parfaitement avec mes yeux noisette qui brillait dans la pénombre, un peu à la manière des vampires... Je m'approchait d'un pas lent , fixant la fille et lui dit sèchement mais calmement:

- te gène pas surtout....

Je sursautais, en étouffant un cri. Une jeune femme à l'allure rebelle se tenait devant moi, la voix rauque. Je m'éloignais de la moto.

- Excuse-moi, j'ai... pas fait exprès.

Surement alerté par mon ton, Patrouille revint en treottinant vers moi, et se plaça devant mes pieds, regardant d'un air interréssé la nouvelle. Je ne le rattachais pas.
Le soleil se coucha entièrement, et un croissant de lune se leva.

- Que fais-tu ici à cette heure? demandai-je, curieuse.

Un peu trop, peut-être... décidément, je suis une ado qui aime le danger...

J'eus un rire légèrement amuser quand elle me demanda ce que je faisait ici à cette heure. je m'approchais encore, marchant comme un prédateur que j'étais, sans quitter la blonde des yeux et je dis d'une voix mielleuse:

- se n'est pas plutôt moi qui devais te poser cette question gamine ?

Je la dévisageait, elle ferais un bon repas mais...comme toujours j'aime jouer avec ma nourriture avant de la dévorer...

Je la regardais d'un air de défi. Elle est bête ou quoi? Je promène quoi, là? Un labrador, je me trompe? A moins que ce soit le Père Noël... ironiquement, je dis:

- Bah, tu vois, le temps se prête au ski... mais j'hésite à faire du saut à l'élastique, les arbres son si hauts...

Sachant que l'arbre le plus grand était un chêne de 4 mètre... Elle avançait à pas chaloupés vers moi, et Patrouille se mit à grogner. Sa démarche ma rappelait celle... des lycans qui nous avaient attaquées, Aryana et moi.

- Et toi tu cherches ta bouffe ici? Tu sais, je me suis déjà fait choper par des abrutis, je me suis fait attaquer par des vampires, des loups-garous et des humains normaux... tu vois, je suis toujours là.

Menace voilée. Ma main dans ma poche arrière de mon jean tritura mon portable, s'apprêtant à appuyer sur le numéro d'Aryana si elle s'approchait plus.

Je continuais d'avancer et murmura avec un sourire sournois...

- du saut à l'élastique ? attend... on vas voir sa...

Avec un vitesse irréelle ,e me retrouva derrière elle, passa mes bras autours de sa taille et sauta vers le haut. Je me posait sur une branche à 4m de hauteur au dessus du sol puis poussa ma gamine en avant, la rattrapant par une cheville et lui dit en la tenant à bout de bas.

- alors... je te conseil de ne pas jouer au plus maligne...

Je remarquais son téléphone dans sa main, je tendit ma main libre et prit le téléphone que je mis dans la poche de mon jean. Son chien en bas grognait et aboyait alors que je fixait mon futur repas, mes yeux étaient devenue noir et le tour rouge. Je ris sadiquement et lui dit d'une voix mielleuse:

- tu vois ... le mieux pour manger sa viande... c'est de la faire un peu... pour cela il faut sois taper dessus pour l'aplatir ...

je la lâchais brusquement, la regardant dégringolée dans le vide et ajouta en voyant l'adolescente continuer sa chute dans le vide:

-.... oops... désolé....

Je tendis la main, attrapai une branche, mes doigts s'écorchèrent. Je poussai un cri, et lâchai. Je tombai brutalement à terre, sentis ma cheville se dérober sous moi. Patrouille sauta sur moi et me lécha le visage, grognant en direction de la lycan.

- Bitch! marmonnai-je entre mes dents.

Ouh la, faut vraiment que je sois énervée pour que je parle anglais. Mes mains crépitèrent, mon chien s'écarta de moi. Mes yeux virèrent au bleu électrique, et j'envoyais une forte décharge en direction de la jeune femme, qui la prit en plein fouet. Je craquais. Mes mains s'éteignirent, je me laissais glisser au sol, posant une de mes mains glacées sur ma cheville brûlante. Les larmes débordèrent et je pleurai.

- Mais merde, j'en ai ras le cul moi!! C'est toujours sur moi que ça tombe, fais chier!

Je ne suis pas si grossière, d'habitude. Je hurlai en direction de la femme presque complètement électrocutée dans l'arbre:

- Va-y, tue- moi, que le calvaire s'arrête!! Que ça finisse!!

Logan...

Je me prit une violente décharge, qui me fit tomber de l'arbre. J'attéris comme un chat, levant les yeux vers la gamine en face de moi qui pleurait. J'entrouvris la bouche et poussa un grognement menaçant suivit d'un puissant hurlement lupin, la fille me regarda effrayer alors que mes crocs était sortit, mes yeux noir entourait de rouge, je débordait de fureur, de colère et de haine. Je sautait comme un animal, frappant la fille de toute mes forces l'envoyant s'écraser contre un arbre, je l'a rattrapait aussitôt, par la gorge et l'envoya contre un nouvel arbre avec une telle fore que l'arbre de déterra et tomba au sol. je refis cela à plusieurs reprise alors que la fille hurlait de douleur, saignait à divers endroit du corps sans parler de tout ce que j'avais du lui casser. Je m'arrêtais face à elle et dit en pleurant et criant de rage:

- POURQUOI ???? POURQUOI NE ME LAISSAIT VOUS PAS EN PAIX !!!! POURQUOI ES-TU VENU ICI???

je tombait à genoux , la main plaquer sur ma poitrine et dit toujours en pleurant:

- je n'arrive pas me retenir de tuer... je n'y arriverais jamais... je veut que cela cesse... je veux vivre comme avant.... comme avant... sans meurtre...sans sang... en paix.... je n'en pleut plus ... je ne supporte plus de voir l'animal que je suis.....

Je prit la main de fille et lui mis les clés de ma moto dedans et dis en pleurant:

- pend ma moto et fuis vite d'ici avant que je ne me contrôle plus.... par pitié...vas t'en... je t'en supplie....

Je grognai et jetai les clefs à terre. Mon visage saignait, une coupure à l'arcade sourcillière faisait pisser le sang.

- Non! Tu dois te contrôler, tu dois t'en empêcher! Tuer n'est pas une necessité! Contrôle-toi, merde!

Je ne sais pas pourquoi j'essayais d'aider cette fille qui m'avait balancer comme un vulgaire sac de patates contre les arbres.
Mais je ne sais pas conduire une moto, ce n'est pas du tout mon genre, et il dépendait de ma survie qu'elle se calme.

A plat ventre sur le sol, je grognait comme un animal. Des lames bouillantes coulait sur les joues, je levais le visage vers la fille et lui dit:

- idiote ! tu veut vraiment mourir ici ????

Je fermais les yeux, essayant de garder mon calme, essayant de refouler la bête en moi... je me demandais si... cette enfant était vraiment capable...de m'aider... si elle y arrivais... qu'est-ce que je deviendrais ? que m'arriverais t-il ? comme pourrais me réintégrer et rependre ma vie d'avant ? y arriverais-je ? j'avais peur... j'étais seule... j'eus la vision de mon fiancé, de mon enfant... je me remis à pleurer puis mes yeux redevinrent normale, je dit tristement à la blonde:

- pourquoi devais-je me battre ? je n'ai plus rien...tout ceux qui m'étais cher ne sont plus là, je n'ai plus de vie... je ne suis... qu'un animal....

La douleur de ma cheville était telle que les larmes montaient seules à mes yeux. Ce fut pourtant d'une voix non hachée que je dis:

- Tu peux avoir de nouveaux amis, de nouvelles personnes qui te seront chères... pour commencer, relève-toi, et aide-moi.

Je tendis une main pour qu'elle m'aide à me relever. La peur était là, la peur de se demander ce qu'elle ferait. Me tuer? M'aider?

Je regardais la blonde. Je tendis la main vers elle et la saisit doucement, entrelaçant mes doigts avec les siens. Je me relevais, glissant une main sous ses jambes et l'autre derrière son dos et je la soulevait du sol avec une facilité déconcertante. Je l'assis sur la souche ou j'étais avant , pis ma veste en cuir et la posa sur ses épaules. J'avais le regard triste, les joues humide de mes larmes. Je ramassait rapidement du bois et fit un feu pour la réchauffait, la nuit tombait... Je m'approcha de ma moto, ouvrit l'attacher-case et en sortit un trousse de secoure, moi même me blessant souvent dans les combats, il fallait de quoi me soigner. Je posait un genoux sur le sol et retira la chaussure de la blonde ainsi que sa chaussette. La cheville n'était pas casser mais elle avait une belle entorse et les ligaments étaient abimer. Je prit une crème pour la douleur, massant sa cheville doucement puis la lui banda, remis sa chaussette mais pas la chaussure : trop serrer.

- voilà... je... sa devrais faire l'affaire mais demain tu devrais aller voir un médecin quand même...

J'acquiesçais. Pendant qu'elle me soignait, j'avoue ne pas avoir pu m'empêcher d'avoir un mouvement de recul et des grimaces de douleur.

- Mon copain m'emmènera...

Je m'appuyai contre l'abre, tendis une main. Patrouille vint se coucher près de moi, et je le caressais.

- Il faudrait quand même que tu me ramènes... je n'aimerais pas que mes amis débarquent en cherchant et qu'ils me voient le visage en sang...

J'eus un petit sourire. J'imaginais très bien Myu, Logan, Willy et Aryana enceinte débarquer ici, armés jusqu'aux dents.

- Bon... qui détestes-tu sur cette île?

J'esquissais un sourire et répondit :

- oui, je te ramènerais.

Ce que je n'aime pas sur cette île ?

- se n'est pas seulement cette île... c'est tout que je n'aime pas... les gens, le temps, la nourriture, le monde... le soleil, la lune, le ciel... ce que je suis... la vie...

Je m'assis sur le sol, fixant les flammes.

- j'ai tellement de haine, de colère et de tristesse que je n'arrive pas à me souvenir ce qu'est être heureuse... j'ai beau essayer... je n'y arriveras...et je rejette pas haine sur les autres.

Je levai les yeux au ciel. Elle n'aime rien, OK, d'accord. Elle se hait, alors elle hait les autres. Mais zut, à la fin, elle a surement vécu des trucs horribles, mais moi aussi, tout le monde, sur cette île! C'est surement pas elle la plus brimée...
Bon, allez, mode: Psy, en thérapie.

- Mais QUI n'aimes-tu pas sur cette île?

Les yeux devinrent noir et je murmurais:

- Aryana....

Je serrait le point, ma colère monta soudain. Je n'ai jamais détester quelqu'un autant qu'elle. Je ferais tout ce que je peut pour l'avoir, je la tuerais de mes mains, la faisant souffrir, je me délecterais de ce spectacle qui ne saurait tarder d'ailleurs....

Je sursautai, m'arrachant un cri de douleur. Ma cheville avait trop fortement appuyé. Je me tortillai pour me replacer contre l'arbre, et je dis:

- Pourquoi? Qu'est-ce que cette nana t'a fait?

Je faisais comme si je ne le savais pas, mais mon sang s'était glacé dans mes veines. J'ajoutai, d'une voix légère:

- Et tu crois que tu pourrais me rendre mon portable ? ça me gênerait d'en racheter un.

Je soupirais et répondit en jetant une branche dans le feu:

- quand je suis de venue un lycan, elle s'est mise à me traquée... et puis récemment j'ai appris qu'elle était enceinte... tout e que je veut, tout e que j'ai perdu.. elle l'a eu... je la déteste.

Je fourrais ma main dans la poche de mon pantalon de cuir et sortit le téléphone, je le jetais dans les mains de la blonde et lui dis:

- en quoi cela t'intéresse ?

J'haussais les épaules. Décontractée, Chessalia Afiann, décontractée... te faire niquer la gueule par un lycan n'est pa sune bonne idée. Je dis posément:

- Tu sais, ce n'est pas en essayant de la tuer que ça arrangera les chose, louvette. Elle a tout eu, OK... mais tu pourrais tout avoir, toi aussi. En faisant un effort.... vestimenaire.

Je plissai le nez devant son soutien-gorge en cuir.

je regardais la blonde les yeux écarquiller et lui dit:

- elle est très bien ma tenue vestimentaire !

Je souris malicieusement et ajouta:

- si tu voyais comment j'étais habiller dans mon travaille quand j'étais humaine... je crois que tu me préférais maintenant....

je perdis mon sourire et dis:

- non... jamais je ne retrouverais la vie que j'avais avant....

Très discrètement, j'envoyais un texto à Logan et Aryana: "Ac une lycan qui veut mort de A. Ne venez surtout pas, je gère... L. I love U, A. tu as 1 bébé, reste ds ta grotte ac ton cop"
Puis, je rangeai le portable dans ma poche. Je me levai, difficilement. Ma cheville trembla un peu, mais avec un bon bâton, je pourrai marcher.

- Bon, tu sais quoi louvette? je crois que je vais y aller... mon copain n'hésiterai pas à me chercher partout si je rentre pas... alors, tu me ramènes?

J'avais un ton léger, mais le bâton que j'avais ramassé tremblait un peu.

Je me levais et prit la blonde dans mes bras. Elle était légère et avec ma force de lycan, c'est comme si portais un bébé. Je l'assis à l'arrière de la moto puis monta de avant.

- accroche toi...

Elle passa ses bras autours de ma taille, je mis la moto en route et commença à rouler vers la ville.

Je m'accrochai à sa taille, et posai ma tête dans son dos pour me protéger du vent. Celui-ci, froid et glacial, mordait ma cheville nue, protégée seulement par le bandage.
J'étais terrifiée.

- Moins vite! hulai-je à l'oreille de la conductrice, je t'en prie!!!!!

Maman, j'ai peur!!

Je ralentit puis tourna légèrement la tête:

- hey ! sa va ?

Je regardait la blonde dans mon retro, voyant son visage terrifier. je m'arrêtais et demanda:

- tu veut qu'on reste un peu ici avant de repartir ?

J'hochais vigoureusement la tête, et me jetai littéralement sur l'herbe tendre, entourant mes genoux de mes bras nus.
Je tremblai de tout mon corps. Soudain, mes mains crépitèrent d'lectricité, et mes yeux s'illuminèrent de bleu.

- Merde, marmonnai-je, tu devrais t'écarter...

Je posai mes paumes sur mes joues et me roulai en boule.
Et j'explosai.