Rencontre charmante...

La nuit était tombée, il fesait noir dehors. J'étais sortis dans l'aprem-midi à la plage. Je rentrais donc à l'Université. Mais il faisait tellement nuit que je me perdais. Je sortis mon portable. Celui ci affichait vingt heure trentre trois. Je devais me depecher avant que le bahu ne ferme. J'accéléra le pas. Puis, bizarrement, je me trouvais dans une ruelle qui m'était carément inconnus. Une jeune fille se tenait devant moi. J'avançais vers elle.

- Excuse moi, tu pourrait m'indiquer la direction du l'Université stoplet ?

Circulant dans les ruelles à la recherche de vampire cherchant à attaquer des humains, Léna marchait tranquillement sur les toits des maisons. Elle ne montrait jamais réellement sa force devant quelqu’un mais là, elle était obligée. Marchant lentement entre les tuiles, elle s’arrêta, remarqua alors un jeune homme face à un vampire. Il n’avait pas fait attention et la femelle décida de s’en occuper à parement. Descendant du toit, Léna atterri juste derrière elle et dans un silence des plus sordide, une lame se vit voir sous la gorge de la demoiselle, lui coupant cette dernière avant qu’elle ne parte en poussière, dévoilant les yeux verts et la silhouette de Léna. Le jeune homme n’était pas de dos malheureusement alors, elle était maintenant grillée.

- Fait attention à qui tu demande ton chemin… C’était un vampire et elle aurait fait une bouché de toi… Tu t’es perdu ? Tu cherche quoi exactement, que je t’aide !

Passant ses mains sur ses vêtements pour retirer la poussière, Léna était vêtue d’un simple haut noir en dos-nu et d’un short en jean. Elle n’avait pas froid dans ce vent glacial mais normal pour elle.

Une autre fille sauta d'un toit, et trancha la gorge de celle dont j'avais demander mon chemin, qui se transformit quelques secondes après en poussière. Elle étais plutôt sexy, en dos nu et short en jean. Mais pourquoi je relook enfaite que j'ai faillis me faire bouffer. Elle me depoussiéra.

- Fait attention à qui tu demande ton chemin… C’était un vampire et elle aurait fait une bouché de toi… Tu t’es perdu ? Tu cherche quoi exactement, que je t’aide !

Je lui souris.

- Je pense que je l'aurais bien amoché quand même. Mais merci. Oui, je cherche l'Université stoplet, en pleine nuit comme ça j'arrive pas à me reperrer, et déjà que j'ai un mauvais sens de l'orientation...

Je ne décrocha pas mon regard d'elle, toujours souriant.

Léna se sentait assez mal à l’aise, elle n’avait pas pour habitude qu’on la regarde, surtout dans les yeux. Baissant la tête, assez troublé par ce geste inhabituel, elle lui fit un petit sourire et comprit alors pourquoi il s’était perdu. Normal, la nuit, toutes les ruelles se ressembles mais bon, elle allait l’aider. Lui faisant signe de la suivre, elle sortit de la ruelle, tournant à fauche pour se retrouver au centre ville. Arrivé à là, elle pointa du doigt une direction, là où la plus sombre des ruelles menaient. Commençant à avancer, elle entama la conversation :

- Je vais rester avec toi et j’imagine que toi aussi tu dois avec un pouvoir ou une chose dans le genre ? Pour te défendre contre les vampires… En tous cas, ce n’est pas avec moi que tu en verras le moins, sauf si ce soir, ils ont décidé de me laisser tranquille… ce qui semblerait… Pour l’université, c’est dans cette direction et il est vrai qu’elle n’est pas très rassurante mais j’imagine que tu n’as pas peur ! Que faisais-tu ici sinon ? L’université est bien loin…

Restant concentré sur ce qui l’entourait, elle suivait tout aussi bien la conversation.

Je la sentit gêner. Elle baissa son regard, puis m'annonçant le chemin que je devais prendre, elle voulut m'accompagner. Elle entama la conversation, tout en restant vigilante à notre entourage.

- Je vais rester avec toi et j’imagine que toi aussi tu dois avec un pouvoir ou une chose dans le genre ? Pour te défendre contre les vampires… En tous cas, ce n’est pas avec moi que tu en verras le moins, sauf si ce soir, ils ont décidé de me laisser tranquille… ce qui semblerait… Pour l’université, c’est dans cette direction et il est vrai qu’elle n’est pas très rassurante mais j’imagine que tu n’as pas peur ! Que faisais-tu ici sinon ? L’université est bien loin…

Je la regarda, et lui répondit.

- Encore merci. Oui, je peut contrôler le temps, enfaite si tu veut, je suis l'homme météo.

Sur cette phrase, je m'explosa de rire.

- Et j'étais aller à la plage. Nan, je n'ai pas peur, j'ai vu des choses carément horrible étant plus jeune, je suis le seul survivant de ma famille. Tous une mort atroce. Et toi alors, je ne t'avait jamais vu par ici, sinon je m'en serrais souvenus.

Je continuais à marcher auprès de l'inconnus.

Continuant de marcher, Léna fit plus attention que jamais. Elle n’aimait pas cette ruelle, quelque chose la dérangeait. Elle n’avait rien dit à son sujet mais elle était mi-vampire, mi-lycan et si jamais la lune était pleine ce soir, le jeune homme devra rapidement utiliser son pouvoir pour la recouvrir, sinon il serait réellement fichu. L’écoutant attentivement, elle resta légèrement bloqué sur son « merci ». Elle en avait aidé des personnes le soir mais jamais on l’avait remercié, certains étaient même trop fiers pour accepter qu’elle les avait sauvés. Enfin bref, elle continua de faire attention, écouta la suite.
Il n’avait pas tord, il ne l’avait certainement jamais vu, c’était sur. Elle ne sortait jamais de peur de blesser quelqu’un mais les vampires l’on poussé à sortir et à la traquer. Maintenant elle ne peut que trouver un peu de sécurité dehors. Mais elle n’en était pas dégoûtée, ce qui la dérangeait maintenant était surtout le fait que les vampires la traquaient, sauf ce soir.

- Je suis née ici mais je ne sortais pas souvent… Et puis, je sors que le soir… Sinon pour ta famille, je te comprends mais moi je n’ai pas connu la mienne… J’ai été adopté assez tôt mais je suis toute seule… Ce que j’entends par là c’est que peu importe ou je suis, je me sens toujours aussi seule… Je n’ai pas encore trouvé ma place, il faut croire… Tu fais quoi à l’université ?

Un vent passa fortement contre eux, faisant soulever la chevelure de la demoiselle, dévoilant son tatouage à son dos. Des ailes rouges sang avec une petite inscription dessus. En réalité, ce tatouage représentait la marque de l’arme pour les vampires, ce qu’elle détestait. Elle était née avec cette marque et était traquée à cause d’elle.

Elle semblait étonné de mon remerciment. La ruelle était sombre et humide. Je n'en voyais pas la fin...
Elle était née ici ? Elle avait du se cacher pendant tout ce temps...
A une période asser courte de ma vie, je me sentais aussi seul qu'elle. J'avais envie de l'aier comme elle en avait besoin.

- L'Université ? Heu ... Je fait un truc de psyco. Mais en ce moment, je décroche un peu pour être honnête. Vivement les prochaines vacances. Et toi, tu étudie ? Ce serait cool qu'on se voyes à l'Université.

Je lui souris.
Puis peut de temps après, je remarqua un tatouage se trouvant sur son dos. Je l'avais déjà vu quelque part. Je n'osa pas demander ce qu'il représentait.

Continuant de marcher dans la ruelle, Léna tourna ensuite à droite et de là, on pouvait voir le sommet de l’université. Regardant le jeune homme, elle eut un petit pincement au cœur. Elle n’avait jamais eut la possibilité d’aller en cour, elle ne pouvait pas de toute manière. De plus, les cours se passaient chez elle, le soir, dans une salle qu’elle détestait et ce qu’elle apprenait c’était à être un bon vampire. Etant aussi une lycan, il fallait qu’elle se contrôle et de plus, elle ne voulait pas boire de sang, ce qui l’affaiblissait à chaque fois, jusqu’à son instinct d’animal reprenne le dessus. Elle se nourrissait de poche, jamais dans le cou d’un humain, elle ne se le permettrait jamais.

- Et bien… Je n’étudie pas en réalité… Je suis très curieuse et je lis beaucoup mais mes parents m’on fait l’école à la maison… Pour l’université, je ne pense pas qu’on se verra car normalement, je n’y suis pas, je vais surtout à la bibliothèque pour les livres… Et toi, tu préfère quel endroit pour étudier ?

Ayubi ne savait pas qu’on pouvait détester étudier. Elle en avait été si longtemps privé qu’elle adorait cela.

Nous continuâmes à marcher dans cette ruelle qui m'étais inconnus par la nuit.

- Et bien… Je n’étudie pas en réalité… Je suis très curieuse et je lis beaucoup mais mes parents m’on fait l’école à la maison… Pour l’université, je ne pense pas qu’on se verra car normalement, je n’y suis pas, je vais surtout à la bibliothèque pour les livres… Et toi, tu préfère quel endroit pour étudier ?

Je lui répondit désoler.

- Je suis désoler pour toi, moi se qui me plait à l'Université, c'est surment pas apprendre, mais plutôt trainer avec mes potes. La bibliothèque c'est quand même la où je vais le plus souvent, mais sans plus...

Je la prise dans mes bras.

- Mais t'inquiète pas, on se verra en dehors des cours.

Je lui souris.

Léna continuait de suivre le chemin lorsque le jeune homme la prit dans ses bras. Elle resta sans bouger, ne faisant pas un geste comme si elle avait une arme collée contre elle. Il ne fallait pas qu’elle reste trop collé à lui, surtout qu’elle allait avoir besoin d’une poche de sang dans pas longtemps. Il fallait juste qu’elle ramène le garçon et qu’elle parte boire, sinon, c’était lui qui lui servirait de repas et cela serait assez ironique. Elle l’avait délivré d’un vampire pour qu’il tombe dans les bras d’un autre. Se serait la faute à pas de chance là. Mais pas de panique, elle gardait toujours une petite poche sur elle, pour être sur de ne jamais craquer sur quelqu’un. Sortant de ses bras, Léna montrait bien qu’elle n’était pas habituée à cela, elle était très distante, surtout qu’elle ne le connaissait pas encore.

- En dehors des cours… ?… Ah ! Oui, bien sur !… Pourquoi pas mais je préfère réellement sortir la nuit surtout…

Léna ne comprenait pas très bien au début, elle n’était jamais aller à l’école, jamais alors, elle ne connaissait rien des règlements et de la structuration. Elle jouait surtout le jeu. En tous cas, la bibliothèque était le seul lieu qu’elle pouvait se permettre de visiter car peu de gens y traîne et surtout, il y a toujours une table de libre dans un coin bien sombre. Le coin idéal pour Léna.

Elle ne bougea pas, limite si elle respirait. Elle se libera de mes bras, et continua la discution sur un ton gêné. Je faisais comme si de rien n'était, comme si je ni prétais pas attention.
Je baissa la tête.

- Et sinon, toi tu as un pouvoir ?

Je passa une main dans mes cheveux. On se rapprochait de plus en plus de l'Université. Les lumières du bahu étaient éteintes. Le couvre feu avait du expiré. Je pensais " merde merde ". On se trouvait juste devant. Nous nous arrêtâmes.

Léna avait sentit qu’elle avait mal fait de réagir ainsi face à ce jeune homme mais bon, elle essaya de ne pas y penser. Continuant de marcher avec lui, les lumières de l’université étaient éteintes. Dans la tête d’Ayubi c’était surtout un, ou va-t-il dormir, qui lui venait. Elle n’avait pas d’habitation donc nul part ou le loger, là où elle allait c'était toujours des cryptes ou même des caves abandonnées, toujours un endroit désert de préférence. Elle chercha tout de même à voir s’il n’y avait pas une entrer mais malheureusement, elle n’en voyait pas pour le moment.

- J’ai un pouvoir de régénération… Je me soigne automatiquement lors de blessure ou de plaie mais je ne suis pas immunisée contre les maladies ou les infections… Sinon… j’ai une petite particularité mais laisse tomber… Tu crois que tu vas pouvoir entrer ou tu veux que je t’amène à l’hôtel ? En tous cas, tu ne peux pas venir dormir avec moi car je n’ai pas d’endroit ou dormir en réalité… Je me débrouille toujours en traînant un peu… Tu vas faire quoi ?

Regardant la lune, Léna comprit qu’elle en avait pour deux jours. Dans deux jours, elle risquait de se changer et pour cela, elle allait retourner dans sa cellule. Un endroit si bien caché et si solide qu’elle ne pouvait que faire du mal à elle-même.

Putain, j'étais sous le choque. Elle pouvait sicatrisé toute seule en peu de temps...
C'est clair que je pourrais pas entré si c'est fermé. Pour l'hotel j'ai pas de frique. Ba comme ça, j'étais pas dans la merde...

- Je vais faire comme toi, traîner par ci par la en attendant que ça ouvre.

Je regarda la lune comme Léna.

- Tiens, c'est bientôt la pleine lune.

Je la regarda en souriant. J'avais vraiment pas envie de rester tout seul cette nuit.

- Ba, si sa ne t'embête pas, je peut rester avec toi ?

Léna n’était pas rassurée par cela. Elle ne voulait pas que la pleine lune arrive, loin de là. Cela se marquait dans ses yeux et son envie de sang commençait à venir. Elle voulait boire mais pas devant lui, surtout pas. Elle craignait d’ailleurs qu’il soit son repas s’il restait trop longtemps avec elle. C’était aussi la première fois qu’elle ne serait pas toute seule pendant la nuit mais, elle avait peur. Ce n’était pas dans ses habitudes de rester avec un humain, elle préférait généralement les éloigner avant qu’ils découvrent ce qu’elle est et qu’ils aient peur. Cela arrivait sans cesse et elle ne voulait pas revivre cela.

- Je… Si tu veux, tu peux rester mais… Je… Je ne pense pas que rester trop longtemps avec moi soit sécurisant pour toi… Je suis ce qu’on appel, un hybride… moitié vampire, moitié lycan… Je suis la seule de ma race pour le moment et espère le rester mais… Je ne veux pas que tu sois en danger à cause de moi et ayant besoin de sang comme toujours, je prends des poches avec moi mais je déteste les boire devant quelqu’un… Cela fait animal et fait également fuir la personne…

Ayubi baissa les yeux, regardant le sol. La sensation qu’elle dégageait était un sentiment de tristesse et de solitude. Elle aurait parfaitement comprit s’il partait loin d’elle car elle aussi était anomale.

Léna semblait mal alaise. J'écarquillais les yeux. J'étais sous le choque. Elle étais moitié Vampie moitié Lycan. Quel beau mélange... Enfin façon de parler. Je la prise par les épaules.

- Tu sais, ça ne me derrange pas du tout. Personne ne choisit se que l'on est. Et encore moins nous... Si tu veut, je me retourne, tu te nourrit, pas de moi s'il te plait, et après on passe la nuit ensemble. Sans rien ni plus. Et le danger ça ne me fait pas peur.

Je la cherchais du regard, puis enleva mes mains de ses épaules. Je me retournis.

- C'est bon, tu peut y aller. Je te fait confience hein !!

Je rigolais aux éclats.

Se fut la stupéfaction générale. Elle le vit poser ses mains sur ses épaules la regardant dans les yeux, même si cette dernière détournait le regard, au début. C’est alors qu’il commença un petit discourt qui ne put que toucher l’hybride. Elle le fixa droit dans les yeux de son vert si attirant. Elle ne comprenait pas pourquoi il était aussi adorable avec elle, c’était bien le seul. Ce qu’il devait savoir c’est qu’à elle seule, elle pouvait créer des problèmes immenses. Elle resta totalement surprise face à lui et se mit à sourire lorsqu’il lui demanda de ne pas le prendre comme repas. Mais ce qui vint toucher le plus le cœur de la demoiselle fut ce mot qu’elle n’avait jamais entendu, « je te fais confiance ».

- Merci beaucoup… Mais ne t’en fait pas, je la garde pour plus tard, pas encore. Là, je n’ai pas soif… Merci beaucoup pour tes paroles et si tu veux, je t’emmène dans ma « planque », si je peux dire… Mais ne fait pas trop attention à l’état des lieux… Tu risque d’y voir certaine chose… Suis-moi, je vais t’y conduire !

Après quelque ruelle de passé, un terrain immense s’étalait sous leurs pieds. Visiblement il n’y avait que de l’herbe et des dunes de terres, rien d’autre mais pas du tout. Avançant encore, elle s’arrêta au pied d’une des dunes et tira sur une corde verte pour camoufler. Des escaliers menaient à un sous-sol et seul une légère fenêtre venait entrer dans le petit entre, éclairant grâce à la lune une cage. Dans cette cage, on y voyait des chaînes brisées et surtout de nombreuses griffures sur les murs. Un petit lit avec une mince couverture. Un petit congélateur se trouvait également là pour le sang avec un petit coin ou des vêtements s’empilaient, tous propre. Regardant le jeune homme, elle lui montra un matelas en dehors de la cage.

- Si tu es fatigué, je te laisse dormir ici et tu peux prendre l’autre couverture… Si tu veux, j’irais de l’autre côté et je te passerais la clef… Bienvenue chez-moi en tous cas…

Comme un gros débile, je me retourna, la regardant sourire à pleine dent. Cela me faisait plaisir.
Etrangement, elle me proposa d'aller avec elle dans sa planque.
Ca m'intrigais... Après quelques minutes, nous arrivâmes sur un terrain vague. De la terre et de l'herbe s'y trouvait. Elle enclancha un petit mécanisme qui dévoilait des escaliers. Nous les descendions.
Une fois à l'interieur, on ne pouvait manquer la cage de métal. Cela me faisait complètement bizarre de l'imaginer dedans. Je fsaisait un tour sur moi même pour mieux voir les alentours. Elle me désigna un matelas et m'annonça que je pouvais y dormir. Cela me toucha.

- Je te remercie... Ca fait sexy la cage dans l'appart' fallait y penser.

Je rigolais de plus belle.

- Et pour l'histoire des clefs, je te les laisse. Je n'ai aucune inquiétude à avoir.

Léna le laissa pénétrer dans son appartement, si on peut dire. Elle ne voulait pas trop qu’il face allusion à la cage mais bon, c’était indéniable. Enfin bref, le geste du matelas semblait lui avoir plu et affichant un sourire sur son visage, Ayubi fut contente de voir qu’il n’avait pas peur d’elle. Regardant la cage, elle était assez gênée et cela semblait intriguer et gêner également le jeune homme de l’imaginer à l’intérieure. C’était sur que s’imaginer une demoiselle aussi fragile extérieurement qu’elle devait faire mal au cœur, surtout qu’elle n’avait pas choisi. Voulant détendre l’atmosphère, elle voulut plaisanter également mais il fallait avouer qu’elle n’avait pas de tact pour cela.

- Pour la cage, si on a l’esprit tordu, il y en a des choses à faire avec… Et puis, les barres me permettent de faire de l’exercice… Pour les deux lits c’est surtout parce que je change arrivé à une certaine heure. Je reste dans la cage la nuit lorsque je suis en lycan mais pour le jour, je dors sur le matelas que je t’ai proposé ou alors, je sors dehors, toujours munit d’une couverture… Ainsi, je ne brûle pas ou plutôt, je guéris des légères brûlures que j’ai put avoir. Désolée, l’endroit n’est pas très glamour et encore moins accueillant… Mais au moins, j’y reste seule comme cela et sans faire de mal…

Cette idée de ne pas faire de mal n’arrêtait pas d’envahir les penser d’Ayubi. Elle ne pouvait pas imaginer une seule seconde faire du mal à quelqu’un, Léna s’en voudrait plus que jamais.

Je pleurais de rire quand Léna dit " Pour la cage, si on a l’esprit tordu, il y en a des choses à faire avec… Et puis, les barres me permettent de faire de l’exercice… ". Personnellement, ça me derrange pas de la voir faire ses ' exercices " comme elle dit. Revenons à nos moutons.

- Maintenant, j'espère que tu te sentira moins seul en ma compagnie. Et sache que tu te préocupe beaucoup trop des autres. Pense un peut à toi. C'est bien que tu fasse attention, mais tu te fait du mal en y pensant trop. La vie est courte... Enfin plus pour toi du coup... Mais il faut s'éclater !!

Je lui souris.

Ce fut alors la première fois que Léna se mit à rire volontairement et joyeusement. Elle avait un sourire d’ange qu’elle cachait bien trop souvent. Le regardant dans les yeux, elle regarda la cage et ses yeux changèrent. Elle en avait passer du temps dans cette cage au début, pensant qu’elle pourrait se passer de sang mais pas du tout. Le lycan qui était en elle lui faisait tellement mal lorsqu’il sortait, elle ne restait avec des marques aux poignets à cause des chaînes. D’ailleurs, elle devait les réparer car à force, elles avaient flanché.

- Je veux bien m’amuser mais j’ai tellement peur… Je sens un immense pouvoir m’envahir lorsque je me transforme et là, je ne contrôle plus rien… J’ai toujours peur de m’en prendre aux gens que j’aime ou avec qui je me suis attachée… Imagine devoir t’enfermer deux fois par mois, environ, pour ne pas faire souffrir les autres et de devoir rester dans l’ombre toute ta vie… Les autres vampires le vive bien car ils se laisse aller à tout leur désir mais pas moi… Si tu savais les désirs qui pouvaient m’envahir…

Léna préférait ne pas en dire d’avantage car certaines envies devaient rester secrètes. Elle était avant tout un animal et les envies qui pouvaient la parcourir était souvent horrible à tenir. Il y avait le sang, la violence mais autre aussi, surtout que là, elle était en présence d’un humain de sexe masculin, mais elle se contrôlait.

Je la regarda. Ses yeux vert étaient magnifiques. je passa une breve main dans mes cheveux.

- Nan, sérieusement, je ne t'imagine pas dans cette cage, ou du moins pas pour toutes ses raisons, dans d'autres circonstances pourquoi pas, dis - je en rigolant.
Je n'arrive même pas à imaginer le fait que tu vive ici toute seule... Ni même le fait que tu doit t'enfermé, ou que tu doit te cacher du soleil. La seule chose que je voit vraiment, c'est que tu te sacrifie pour les autres... Si tu as besoin de parler, je suis la.

Je m'approcha d'elle, et la serra dans mes bras. Elle menait une vie terriblement dure, et je voulais l'aider.

Ecoutant attentivement le jeune homme, Léna lui fit un petit sourire, baissant de nouveau la tête. Elle avait toujours ce réflexe lorsqu’elle était gênée ou se sentait rougir. Remettant une mèche en place, elle releva la tête pour voir le corps du jeune homme se coller contre le sien. Ses bras venaient de l’entourer et au lieu de l’écarter comme avant, elle posa délicatement ses mains sur le dos du garçon, resserrant l’étreinte entre eux. Les larmes commencèrent à monter dans les yeux si clair et fragile de la demoiselle. Elle sentait une émotion l’envahir et la déborder. Ce geste de consolation faisait ressortir toute la tristesse qui était en elle et plus que des mots, ce furent des larmes qui sortirent, chose qu’elle ne connaissait pas. Paniquant légèrement, elle sortit des bras du garçon, passant ses mains sur ses joues.

- Qu’est-ce que c’est ? Pourquoi cela ne s’arrête pas ?

Elle essuyait sans cesse ses larmes alors qu’elle ferait mieux de les laisser couler mais elle ne connaissait pas les pleurs ou les larmes, c’était inconnu à son corps.

Je la serrais entre mes bras, elle en fit autant. Mais soudainement, elle se mise à pleurer. Elle se retira de l'entreinte de mes bras.

- Qu’est-ce que c’est ? Pourquoi cela ne s’arrête pas ?

Je la regardais, étonné.

- Tu pleur, ce sont des larmes... Les humains aussi pleurent, soit parce qu'on est triste, ou deçu. A vu d'oeil, tu n'as jamais pleuré.

Je me rapprocha d'elle, pris son visage entre mes mains, et essuya les larmes qui perlaient sur son beau visage.

- Une aussi jolie fille ne pleur pas, lui dis - je en souriant.

Elle semblait réellement stupide à être comme cela mais c’était la première fois qu’elle pleurait et il l’avait remarqué. Sentant ses mains contre son visage, Léna ferma les yeux, se laissant porter par ce geste si doux et attirant. Le regardant droit dans les yeux, elle se mit à sourire également, sentant une envie la submerger. Elle ne savait pas si elle devait la suivre ou pas mais cette envie venait la consumer et idiotement, elle ne pouvait que demander.

- Je… je peux t’embrasser ? …

Se sentant gêné de sa question, Léna baissa la tête, regardant le torse du jeune homme, vu qu’elle était pas loin de lui.

Elle me regardait avec ses beaux yeux vers, puis bizarrement, elle me demanda :

- Je… je peux t’embrasser ? …

Elle baissa la tête... Je la prise par le menton, et déposa mes lèvres sur les siennes. Je ne suivais que mon coeur. Celui ci sembala. Je passa une main dans ses cheveux, et retira ma bouche de la sienne.

- Désoler...

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