Moment de détente [William + autre](terminé)

Léna savait que William ne savait pas quoi faire. Comment savoir après une chose pareille ? Mais ce qui la fit rire fut qu’il lui relança sa phrase, elle n’appartenait à personne. Pourtant c’était totalement faux car il n’y avait que lui qui pouvait la toucher normalement, personne d’autre. Elle ne voulait pas qu’être avec lui, elle voulait également compter autant qu’il comptait pour elle. Le regardant s’asseoir près d’elle, elle posa sa tête sur son épaule. Cherchant juste du réconfort, elle regardant William et se faufila dans ses bras pour s’y blottir. Elle venait de passer ses jambes sur lui, prenant ses bras pour l’entourer. Elle laissa sa tête dans le creux que formait son cou, cachant son visage.

- Non… personne d’autre que toi ne peux me toucher… Je m’y refuse car c’est également ce que tu veux…

Ne disant plus rien, elle resta dans ses bras, prenant l’une de ses mains dans les siennes et s’amusant avec. Elle posait sa main sur la sienne, laissa ses doigts glisser entre les siens pour les retirer et recommencer.

Elle posa sa tête sur mon épaule, puis vint s'assoir sur moi. Elle me pris dans ses bras, blottissant sa tête dans mon coup, et joua avec ma main. Je n'arrivais pas à sourire. Je me leva, et donc par la même occasion elle aussi. Je la prise par les épaules.

- J'ai peut être dit ça, mais c'était juste comme ça... Comprend moi bien, tout ce qui c'est passer de mal ces derniers jours étaient de ma faute. Maintenant je me doit de prendre soin de toi jusqu'à se que tu soit totalement guérit. Peut importe le temps que ça prendra. Après tout ça j'espère que tu arrivera à reconstruire ta vie, je ferais tout ce qui en mon pouvoir pour te rendre heureuse d'ici la.

Je la lâcha, alla fermer la porte à clef, maintenant cette porte sera toujours fermée le jour, pour que personne ne viennes l'embêter. Elle devait surement ce sentir salie. J'ouvris la douche, fis couler l'eau tiède, sortis une serviette propre, et alla lui chercher un de mes tee - shirt, et un de mes caleçon. Ba oué, je met pas des sous - vêtements de fille moi, je pouvais pas savoir. Je lui dépose tout ça sur la chaise de la salle de bain.

- Voilà, tu peut aller prendre une douche.

Je lui souris pour la première fois depuis qu'elle était arrivée. J'alla m'assoir dans mon fauteuil, commençant mes deuvoir pour lundi ( on est vendredi ). Comme ça, le week end, je serais tranquille.

Peu importe ce qu’elle pouvait faire, William ne changeait jamais. Il était toujours aussi distant avec elle, toujours aussi froid et sans émotion lorsqu’il lui parlait par moment. Elle n’en pouvait plus, elle en avait marre de se sentir comme cela. Elle ne voulait pas être le coup d’un soir et pourtant, cela ne changerait jamais. Si c’était comme cela, alors elle préférait ne plus être attachée à lui. C’était à son tour de l’oublier et pour cela, elle savait quoi faire. Il enchaînait les coups d’un soir, elle ne ferait pas de même mais presque. De toute façon, depuis qu’elle lui avait posé cette question et qu’elle était partie, William semblait s’éloigner de plus en plus. De toute manière, arrivée le soir, elle partirait de sa chambre. Pourquoi rester s’il était toujours comme cela avec elle ? Regardant le tee-shirt et le caleçon pour se changer, Léna fit une chose qu’elle n’avait encore jamais fait. Elle était aller dans la salle de bain et s’était totalement caché de William. Elle ne voulait plus de cela, elle ne voulait plus qu’il la regarde, surtout après ce qui s’était passé.

Se déshabillant pour entrer dans la douche, l’eau eut un autre bruit sur sa peau. Elle glissait tout le long, passant par les moindres recoins de son corps. Basculant sa tête en arrière, L’eau vint lui mouiller le visage, faisant parcourir un léger filet le long de sa gorge, passant sur sa poitrine pour continuer sa descente. Elle prit ensuite de quoi se laver, commençant à laisser ses mains caresser délicatement sa peau, enlevant toute cette saleté qu’elle pouvait ressentir sur elle. Elle n’était pas longue dans la douche mais le fait de rester entre ces murs de carrelage l’énervait. Et c’est là quelle commença à craquer. Elle se recroquevilla dans la douche, laissant l’eau couler sur elle. Si jamais William payait l’eau, elle lui donnerait l’argent. Mais là, elle avait besoin de craquer et le bruit de l’eau cachait légèrement ses pleurs.

Quelques minutes plus tard, j'avais complètement fini tout mes devoirs. Je regarda le réveille. Cela faisait plus d'une demi heure qu'elle était sous la douche. Je commençais à m'inquiéter. Je ne voulais pas entré, mais je ne voulais pas qu'elle fasse une bêtise. Je respira un grand coup, et entra dans la salle de bain. J'ouvris la douche, et vis Léna pleuré. Je rentra dedans, sans réfléchir, la prise par la main la levant, et le serra dans mes bras. L'eau mouillait tous mes vêtements, mais je m'en fichais complètement. Je la sortis de la douche, pris la serviette propre, et commença à la sécher. Une fois fait, je pris le tee - shirt et lui passa. Je retira mes vêtements mouillés, et me sécha à mon tour. Je passa à l'armoire, prenant des autres habiles. Je regarda par terre, voyant les roses que je lui avaient offert, et les déposa sur le frigo...

- Dis moi ce qui te ferait plaisir.

Léna ne leva pas la tête à l’entrer de William mais elle ne savait que dire ou que faire lorsque ce dernier la prise dans ses bras. Ses gestes disaient bien plus que ses paroles et pourtant, se sont ses paroles qui éloignaient Léna de lui. Il pouvait faire tous les gestes possibles pour lui montrer qu’elle comptait pour lui, il arrivait toujours à tous casser par ses paroles. Sortant de la douche avec lui, elle resta toujours entrain de pleurer, se calmant petit à petit. Entouré de la serviette, Léna resta sans rien faire, ne disant rien. Enfilant le tee-shirt, elle regarda William se changer, ne bougeant toujours pas de la place où il l’avait laissé. Prenant le caleçon, elle l’enfila et attendit. Le regardant ramasser les roses, elle ne fit pas attention à ce qu’il venait de dire et prit le bouquet dans les mains. Elle partit s’installer sur le lit, s’allongeant avec le bouquet dans les bras. Caressant les pétales, elle regarda William et lui dit :

- Rien du tout… Etre avec toi me fait déjà plaisir… Tu sais, se sont mes fleurs préférées…

Continuant de regarder les roses, elle caressait les pétales, portant une fleur à son visage pour pouvoir la sentir.

Léna pris le bouquet et alla s'installer avec sur le lit. Elle me dit que c'était ses fleurs préférées. je lui souris.

- Moi aussi...

Je m'installa à côté d'elle. Puis m'allongea, passa mes mains derrières ma tête.

- Quand j'étais petit, ma mère avait un immense jardin, où se trouvait des roses de toutes les couleurs. Chaque jours, elle en ramassaient, et les mettaient dans un vase. Elle adorait ses fleurs. Mon père préférait les rouge, mon frère les jaunes... Moi je m'en fichais. Un jour, se fut aux tour des noires à se trouver dans ce vase. Elle pris la voiture, et eu un accident. Les pompier mon appelé, pour m'annoncer sa mort. Et je seul souvenir d'elle était ses roses posées sur la table du salon...

Je regardais le plafond, plongé dans mes pensées. Je m'explosa de rire.

- Je détestais ma mère, mon père, et ma petite soeur. Je n'appréciais que mon grand frère, vas savoir pourquoi.

Je gardais toujours mon sourire aux lèvres.

Sachant que c’était également les fleurs préférées de William, Léna eut pour la première fois un petit sourire montrant réellement une pointe de bonheur. Au moins un point en commun avec lui, cela faisait plaisir. Ce dont elle ne s’attendait pas fut cette soudaine révélation de sa part sur sa famille. Léna ne connaissait pas sa véritable famille, c’était l’adoptive qui choisissait pour elle malheureusement. Ce qui interpella Léna fut qu’il aimait ses fleurs car le jour de la mort de sa mère, c’était celles-ci qui se trouvaient dans le vase. Mais détestant touts sa famille sauf son grand-frère, elle comprenait mieux. Enfin bref, c’était le tour de Léna de raconter son passage alors.

- Je n’ai jamais connu mes parents, ni ma famille… Ceux que j’appelle parents sont les adoptifs… Ma mère est morte après m’avoir mise au monde… Elle s’était fait attaquer par un vampire, ceux qui a fait qu’au lieu de me changer que deux fois par mois et d’être heureuse comme tout le monde, je dois me cacher le jour… Il l’a mordu deux minutes après l’accouchement… Deux minutes qui ont changé ma vie… Mon père, je ne sais même pas qui s’est… Mes parents sont vampires donc j’ai dut me comporter tel quel mais je ne voulais pas… La première fois que je me suis changer en Lycan, ils ont commencé à s’éloigner de moi et me punir pour un rien… Les punitions étaient pour le plus bas, une gifle, pour le plus haut… Cela pouvait être une nuit de torture et comme je guérissais seule, ils ne craignaient pas qu’on le remarque…

Regardant William, elle déposa les roses sur le fauteuil et se blottit dans ses bras.

- Je suis désolée pour ta famille… Le fais que tu les détestais… Personne ne devrait détester sa famille mais bon, parfois on tombe mal…

Je la regarda.

- Ne les considèrent pas comme tes parents. De véritable parents ne t'aurais jamais fait se qu'il ton fait aujourd'hui... Moi les miens ne m'on pourtant rien fait, mais je les hais.

Elle se blottis dans mes bras. Je me dégagea, et me mis sur elle. Je déposa les lèvres sur sa bouche.

- Ne retourne plus jamais les voir... Et ne laisse personne te toucher si tu n'en a pas envie. Profite de la vie comme ci c'était ton dernier jour.

Je me retira, lui souriant. Je me rallongea.

Léna savait que ce n’était pas ses parents et qu’elle ne devait pas les considérer comme tel mais ils étaient les seuls à l’avoir accepté lorsque ce n’était qu’un bébé. En tous cas, William n’avait pas d’explication pour ce fait de détester ses parents, mais bon, elle comprenait un peu. Le voyant se retirer, elle pensait qu’il allait partir mais non. Il s’allongea sur elle, une sensation qu’elle ne pouvait trouver qu’agréable. L’embrassant, elle fit de même, laissant le baiser durer le temps qu’il voulait qu’il dur. Il venait de lui avouer un peu sa manière de voir les choses et elle se demandait ce qu’il ferait pour son dernier jour, s’il savait quand c’était. Mais elle avait peur qu’il parte.

- Je ne l’ai pas vu… Je pensais qu’ils allaient juste me punir en me torturant mais là, ils voulaient me marquer à vie… Je me suis laissée faire lorsqu’ils m’ont attaché car je ne savais pas que c’était pour cela… C’est uniquement lorsqu’ils m’ont bandé les yeux que j’ai senti le vampire à qui j’étais promise normalement… Je ne pouvais rien faire, les chaînes avaient été faite pour cela et c’est en… C’est lorsque j’ai senti ses mains sur mes cuisses que j’ai compris…

Tournant la tête du côté inverse de William, Léna recula légèrement, ramenant ses genoux contre elle. Elle était de dos à William, tellement honteuse d’avoir subit cela.

Elle se braqua, et se recroquevilla sur elle même, me tournant le dos. Je ne savais pas si c'était à cause de se qu'on lui avait fait, ou si c'était parce qu'elle croyait qu'elle m'avais trahis. Sa devait surement être les deux.
Je n'osais toujours pas la toucher... Puis, finalement, je m'avança vers elle, me mettant derrière elle, mes jambes le long de ses cuisses. Je posa ma tête sur son épaule.

- Vient, sa va aller. Je sais que c'est dure pour toi.

Je passa mes bras autour d'elle, la serrant chaleureusement.

Léna voulait oublier la sensation qu’elle avait de ce moment. Cette sensation de mal être et de trahison. Elle se sentait terriblement sale et intérieurement, cela faisait si mal, tout comme ce moment. Elle n’aurait jamais put imaginer que cela pouvait être aussi horrible que le faire sans qu’elle le veuille. Mais pour une fois, William vint s’allonger contre elle, passant ses mains autour de sa taille. Ce geste permit à Léna de se calmer, de sentir qu’elle n’y était plus, que maintenant, elle était avec lui et personne d’autre. Elle posa sa main sur celle de William, la caressant par réflexe, comme pour être sur qu’il était bien là. Sa tête sur son épaule, Léna ferma les yeux, essayant de retenir ses larmes. Elle ne bougeait pas, tout ce qu’elle désirait c’était rester ainsi avec lui et rien d’autre.

- Merci… Merci d’être là pour moi…

Elle savait bien qu’il n’était pas comme cela avec toutes les autres filles et cela lui plaisait. Mine de rien, Léna était certainement la plus importante, elle ne savait pas. En tous cas, cet instant était à rester graver et pour rien au monde elle ne voudrait le gâcher.

Elle mis sa main sur la mienne. La caressant comme à son habitude. Elle me remercia... Je souris.

- De rien...

Je ne me sentais pas bien. Je ne voulais pas rester comme ça. Surtout dans cette position. Je déposa mes lèvres dans son coup, et me retira. Il faisait trop chaud. Je pris un verre d'eau. Le reposa. Je m'assis sur le fauteuil.

- Tu peut dormir si tu veut.

Il faisait toujours sombre dans la pièce, cette atmosphère de tranquillité me rappelais ce matin. je secoua la tête, chassant ses idées de ma tête, et pris la couverture.

- Vaut mieux qu'on fasse lit à part pour cette nuit.

Léna comprenait que pour William, la situation était gênante mais elle ne voulait pas qu’il parte. En tout cas, ce baiser dans son cou ne pouvait que lui faire plaisir. Elle le regarda, ne le quittant pas des yeux, attendant de voir ce qu’il allait faire. Le laissant s’installer sur le fauteuil, elle lui fit un petit sourire. Elle n’avait pas sommeille et ne voulait pas qu’il reste loin d’elle. Ce qu’elle voulait ce n’était pas faire lit à part, mais bien dormir avec lui sans que rien ne se passe. Elle voulait juste être sur qu’il était là et ne pas se sentir seule dans les draps. Se levant du lit, elle se posa devant lui, posant juste un genou sur le fauteuil pour venir l’embrasser. Elle prit les mains de William pour les poser sur sa taille et stoppant le baiser, elle lui murmura à l’oreille :

- Je préfère dormir avec toi… Je ne veux pas me sentir seule et n’ais pas peur pour moi… Comme tu l’as dit, je dois laisser uniquement la personne que je désir me toucher, alors tu peux… Même si je ne pourrais pas aller trop loin avec toi… Je veux juste sentir ton corps contre le mien pour ne plus avoir cette sensation qu’il est là… S’il te plait…

Reculant de contre lui, elle enleva la couverture du lit, s’installant dans son lit. Elle était vraiment trop mignonne avec ce caleçon trop large et ce tee-shirt qui tombait trop bas. On aurait dit un pyjama pour elle. Glissant ses jambes si douces dans les draps, elle s’allongea, regardant toujours William pour voir ce qu’il allait faire.

Léna se leva, et vins m'embrasser. Elle me demanda de dormir avec elle... Il aurait fallu que je refuse, mais elle en avait besoin. Elle alla dans le lit. Je poussa la couverture, me leva du fauteuil. Je retira mon jeans, et alla rejoindre Léna. Je m'allongea à ses côtés. J'avoue que je n'étais pas insensible à son corps contre le mien. Mais faisant comme si de rien était, je la prise dans mes bras.

- Tu t'échappera pas ?

Je souris, et l'embrassa doucement, ne voulant pas la brusquer.

Sentant son corps si chaud se coller contre le sien, Léna fut totalement combler. Il n’y avait pas besoin de plus, rien que d’être dans ses bras lui suffisait. Elle se sentait si bien, sans rien faire, sans rien avoir de spécial avec lui. C’était si agréable mais il fallait avouer qu’elle était heureuse et surtout qu’elle avait tout de même envie de lui. Mais ce traumatisme la dérangeait encore, il fallait attendre. Rigolant à sa question, elle se resserra encore plus contre lui, le regardant pour l’embrasser.

- Ne t’en fais pas, je ne partirais pas…

Se tournant, elle ramena ses bras contre elle, se blottissant dans ceux de William, posant sa tête contre son torse. Elle voulait tellement que cela dure pour toujours.

Je la desirais plus que tout au monde. Elle se rapprocha de moi, me serrant contre elle. Je ne voulais pas qu'elle parte. Je savais qu'il ne se passerait rien ce soir, et je comprenais tout à fait. Je n'arrivais pas à dormir. Je la fis basculer, et me mis sur elle. Je resta collé à elle, rien que pour être plus proche d'elle. Je lui caressais la joue, lui souriant. Je l'embrassa toujours avec douceur. Ce baiser dura longtemps, et je ne voulais pas décoller ma bouche de la siennes. Je fermais les yeux pour profiter de ce moment.

Coller contre lui, elle le sentit la faire basculer sur le dos, se mettant sur elle. Elle passa ses bras autour de lui, l’enlaçant. Elle avait totalement confiance en William et savait parfaitement qu’il n’irait pas plus loin ce soir. Elle aimait le sentir bien plus collé contre lui, puis sentant sa main sur sa joue, elle prolongea le baiser qu’il lui offrait. Il ne se terminait pas et elle en était bien contente, elle ne voulait pas qu’il sorte de sur elle mais ne voulait pas non plus continuer plus loin. Juste l’embrasser et le sentir ainsi contre elle lui procurait un plaisir bien plus fort que l’acte, enfin, si on veut. Elle fermait les yeux, l’embrassant continuellement. Elle n’avait pas sommeille et voulant lui faire plaisir, elle commença à câliner sa langue avec la sienne de manière sensuelle. Ce n’était pas un baiser comme ceux qu’elle avait offert jusqu’à maintenant, celui-ci était bien plus appétissant. Elle caressait sa langue tout en l’enlaçant. Les doigts de la demoiselle se faufilèrent dans la chevelure de William. Son autre main restait à son dos sans trop faire de geste.

Je l'embrassais toujours, collé à elle. Je sentis sa langue contre la mienne... Sa main partait dans mes cheveux, l'autre restant dans mon dos. Je stoppa notre baiser, et mes lèvres partirent dans sous coup. Ma langue se mêlait à mon baiser. Je ne pouvais rien faire d'autre...
je me retira. Je sentais trop la chaleur monter en moi. Je m'allongea, reprenant une respiration à peut près normale. Je regarda le plafond comme à mon habitude.

Léna sentit alors ses lèvres venir glisser à son cou, comme c’était agréable. Elle ne pensait plus à cet homme mais à William et tous ces bons moments passés avec lui. Pas que côté sexe, vraiment tous les bons moments. Elle ferma les yeux, sentant qu’il s’arrêtait. Elle comprenait sa réaction, ils ne pouvaient pas continuer, pas ce soir. Le laissant s’allonger à côté, Léna se blottit tout de même contre lui, l’embrassant avant de poser sa tête sur son torse.

- Merci… Je sais que cela est assez compliqué pour toi… J’aimerais réellement le faire mais je n’y arrive pas… Pas encore…

Fermant les yeux, une larme vint perler sur son visage, glissant sur le creux de son nez pour finir sa course sur le haut de William. Elle s’en voulait tellement de ne pas lui faire plaisir, aussi bien à lui qu’à elle.

Je la regarda se blottir à nouveau contre moi... Je passa la couverture sur nos corps. Elle me remercia de ne pas aller plus loin. Je me remercia moi aussi, aussi bizarre que celui puisse être.

- Bon aller, maintenant dodo.

Je rigola. Me serrant un peu plus à elle.
Je ferma les yeux, ne pensant plus à rien, et m'endormis.

Restant contre lui, elle se mit à rire légèrement en l’entendant lui dire de dormir. C’était surtout la manière de le dire qui la fit rire. Le sentant se coller bien plus contre elle, Léna se mit à sourire, fermant les yeux à son tour pour essayer de dormir. Elle avait tout de même peur de les fermer, peur de se réveiller de se retrouver dans son lit, dans la demeure. Pour se rassurer, elle prit la main de William dans la sienne et s’endormi à son tour. C’était si paisible et commençant à rêver, elle se voyait tout bêtement à la plage avec lui. Ils étaient tous les deux, l’un dans les bras de l’autre jusqu’à ce qu’un vampire arrive. Cette odeur, il s’agissait de lui et regardant William qui la tenait dans ses bras, d’autres vampires arrivèrent. Se levant, elle voulut se défendre, tout comme William le ferait mais étrangement, elle se retrouva de nouveau attaché, avec cet homme près d’elle. Tournant sa tête, elle vit William menotté à une poutre et suspendant dans le vide. Ils avaient du le torturer et sa mère adoptive s’approchant avec un couteau lui dit, « ce jeune homme est à moi maintenant et j’arriverais à le détourner de toi ». Plantant alors le couteau sur William, Léna se réveilla en sursaut, criant son nom :

- William !

Regardant sur le côté, elle le vit et l’enlaça comme si elle venait de le retrouver. Elle avait eut si peur et à l’idée de le perdre, elle ne le supportait pas. Il avait du se réveillé lorsqu’elle avait crié son nom mais c’était si réel. Elle s’en voulait tout de même de l’avoir réveillé.

Je dormais quand soudain, Léna cria mon prénom. J'ouvris les yeux, et la vis me serrer dans ses bras.

- Pourquoi tu as crier ?

Je m'assis, et la prise dans les bras.
Je l'embrassa sur la tête en lui disant que tout allais bien.
Elle m'avait fait peur... ( xD' )

Léna avait eut tellement peur, son cœur ne voulait pas s’arrêter de battre aussi fortement. Restant dans ses bras, Léna était à la limite de pleurer (pleurnicheuse) mais elle se retenait. Sa respiration était bien trop rapide, cela se sentait qu’elle avait fait un cauchemar. Serrant son tee-shirt à son étreinte, elle se calma petit à petit, le regardant dans les yeux pour l’embrasser.

- Excuse-moi, je ne voulais pas te réveiller… J’ai juste fais un mauvais rêve…

Elle était capable de lui dire tellement de chose mais si elle le faisait, il partirait en courant. L’idée de le perdre était insupportable à son cœur, elle ne pouvait pas imaginer une seule seconde William se faisant tuer. Surtout que sa mère adoptive voulait qu’il soit à elle. C’était si étrange cette sensation qu’elle avait. Pour Léna, sa mère adoptive était magnifiquement belle et devait représenter les autres filles. Elle ne savait pas.

Je la serra un peu plus contre moi. Je n'allais pas lui demander de quoi elle avait rêver, je m'en doutais un peu...

- ça va mieux ?

Je regarda le réveil, celui ci indiquait sept heure du matin. Je devais aller en cours, mais je ne voulais pas laisser Léna seule. Je me retira.

- Je suis à côté, je vais prendre ma douche.

J'alla dans la salle de bain, me déshabillant. Je fis couler l'eau chaude, et min infiltra. Je levais la tête, laissant l'eau tomber sur mon visage. Je décompressais un peu. Je resta un bon moment sous l'eau.

Léna lui fit un signe positif de la tête, lui montrant qu’il pouvait y aller, ce n’était pas grave. Elle lui fit de nouveau un signe positif lorsqu’il se leva pour aller prendre sa douche. Elle décida alors de ne pas se laisser aller. Elle ne voulait pas vivre dans la peur et ne jamais avoir de rapport avec William. Elle n’avait pas besoin de cela pour être avec lui mais cette envie est toujours là. Le laissant aller dans la douche, elle se leva et alla dans la salle de bain. Le voyant sous l’eau, elle ne se déshabilla pas et entra toute vêtue. Elle ne pouvait pas encore le faire mais si William l’aidait, elle irait jusqu’au bout. Faisant comme la dernière fois, Léna se glissa dans ses bras, commençant à l’embrasser alors que l’eau la mouilla totalement. Ses mains venaient glisser le long de son torse, collant son corps contre le sien. Elle allait lui dire la vérité, en tous cas, ce qu’elle attendait de lui pour là. Stoppant le baiser elle fini par lui dire.

- Aide-moi à avancer… Je ne veux pas que le dernier soit cet homme… Je te promet de te le dire si je ne me sens pas bien mais prend-moi… J’ai envie de toi… Aide-moi à le faire, s’il te plait…

Reprenant le baiser, elle sentit le mur de la douche derrière elle, posant son pied dessus en faisant monter sa jambe le long du corps de William.

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